Cardiisme

Cardiisme
Lázaro Cárdenas en 1937 - Source: Doralia Carmona Dávila [CC par (https: // CreativeCommons.Org / licences / par / 2.5)]

Qu'est-ce que le cardinalisme?

Il Cardiisme C'était un mouvement politique associé à la figure du président mexicain Lázaro Cárdenas, qui a gouverné le pays entre 1934 et 1940. Cette période présidentielle a été caractérisée par les réformes faites dans tous.

Lázaro Cárdenas a obtenu le soutien des classes ouvrières mexicaines grâce à des lois telles que la distribution des terres, en plus d'offrir aux syndicats une plus grande participation à la vie politique du pays. De même, le cardinalisme a tenté d'améliorer les conditions des indigènes et légiféré pour respecter leurs droits.

L'éducation était une autre priorité du gouvernement de Cárdenas. Ainsi, le système éducatif est devenu laïque, obligatoire jusqu'à quinze ans et libre. D'un autre côté, le Mexique s'est positionné contre le fascisme qui apparaissait en Europe et est devenu un pays hôte pour de nombreux exilés espagnols fuyant la guerre civile

Le cardinisme a maintenu dans l'économie une approche nationaliste et socialiste. Sa mesure la plus importante a été la nationalisation de l'industrie pétrolière, ce qui a provoqué de nombreux frottements avec des pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne.

Origine

Lázaro Cárdenas del Río, promoteur du cardinisme

Les deux premières décennies du XXe siècle au Mexique ont été marquées par la révolution. Cela a commencé avec le but de mettre fin au Porfiriato, le gouvernement a présidé par Porfirio Díaz qui était au pouvoir depuis plus de 30 ans.

Le renversement de Díaz, en 1911, n'a pas conduit à la stabilité du pays. En plus de la dictature imposée par Huerta, les dirigeants révolutionnaires eux-mêmes se sont battus entre eux pour imposer leurs positions. L'un des événements les plus importants de cette période a été la proclamation de la Constitution de 1917.

Les historiens considèrent que la révolution s'est terminée en 1920, même si ce n'est que quatre ans plus tard que le pays a commencé à se stabiliser. Ainsi, en 1924, le Pluton militaire Elías Calle.

Plutarco Elías appelle

Corrientes au sein du parti révolutionnaire national

Le Parti révolutionnaire national (PNR), fondé par Plutarco Elías Calles, a été divisé en deux courants internes en 1933. L'un d'eux était composé de partisans pour poursuivre les politiques de rue, tandis que dans l'autre était celles qui ont exigé un renouvellement. Cette dernière faction a été dirigée par le général Lázaro Cárdenas.

Les idées de Cárdenas, qui seraient à la base du cardinalisme, étaient basées sur le pouvoir des civils et reléguer l'armée. De plus, ils avaient une forte composante sociale, travailleuse et indigène.

Enfin, Cárdenas a réussi à s'imposer au sein du parti. En 1934, il a été élu président du Mexique pendant une période de six ans. Dans cette vidéo, vous pouvez voir la protestation de Cárdenas en tant que président du Mexique:

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Caractéristiques du cardinisme

Le cardinisme a favorisé une transformation du PNR pour accorder plus de représentation aux travailleurs et aux paysans. Son intention était, en plus de réaliser le soutien de ce secteur, neutraliser la force que les militaires avaient traditionnellement.

Indigène

Le cardinisme avait un indigène parmi ses principes idéologiques. Bien qu'avec un résultat qui n'ait pas atteint celui souhaité, le gouvernement a tenté d'améliorer les conditions de vie des groupes indigènes mexicains.

Pour ce faire, il a essayé de renforcer son intégration et de mettre à sa disposition les avancées techniques tout en protégeant sa culture.

Casting agraire

La grande inégalité dans la distribution de la Terre a été l'un des grands problèmes du Mexique depuis son indépendance. Porfirio avait également préparé des lois qui permettaient aux étrangers d'obtenir de grandes haciendas.

Le cardinisme a collecté une partie de la tradition agraire d'Emiliano Zapata. L'une de ses premières mesures a été d'exproprier les domaines qui étaient entre des mains étrangères et, à partir de là, d'effectuer une politique de distribution des terres aux paysans.

Emiliano Zapata

Anti-fascisme

Lázaro Cárdenas s'est positionné tranchant contre le fascisme qui était en plein essor en Europe. Son gouvernement a condamné les différentes invasions nazies, ainsi que le colonialisme japonais en Chine.

Cependant, son geste le plus important était d'ouvrir les frontières mexicaines pour accueillir ces exilés espagnols fuyant les troupes de Franco.

Impulsion culturelle et éducative

La promotion de la culture et de l'éducation a été deux des points programmatiques les plus importants du cardinisme.

Cárdenas est venu réformer la Constitution pour faire de l'éducation, qu'il a qualifié de socialiste, était laïque et obligatoire. Malgré les plaintes de l'Église, le contrôle de l'éducation publique est devenu l'État.

Nationalisations

L'idéologie économique du cardinalisme a mélangé le nationalisme avec certains aspects du socialisme. Ainsi, il s'est approfondi dans ce qui a été exprimé par l'article 27 de la Constitution 1817 pour déclarer que les richesses du sous-sol devraient rester entre les mains mexicaines.

Grâce à cet article, le gouvernement a nationalisé l'industrie pétrolière, afin que l'État ait pris en charge l'ensemble de la production et du processus commercial. Dans cette vidéo, vous pouvez écouter un discours de Cárdenas sur l'expropriation:

De même, les chemins de fer nationaux du Mexique ont également nationalisé, puis entre les mains des entreprises étrangères.

Économie

La politique économique du cardinalisme était basée sur le nationalisme économique. Sa principale caractéristique était de mettre l'intérêt national pour le privé. Légalement, ce principe a déjà été exprimé dans la Constitution de 1917, en particulier à l'article 27.

Réforme agraire

Après avoir exproprié les grands domaines qui étaient entre les mains des étrangers, le gouvernement a entrepris un plan pour distribuer les terres parmi les paysans. Pendant le mandat de Cárdenas, environ 20 millions d'hectares ont été distribués, dans le but de mettre fin à la culture agricole mexicaine traditionnelle basée sur des domaines.

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Le gouvernement a fondé une agence en 1938 pour réaliser le casting: la confédération paysanne nationale. De même, il a également apporté une aide financière aux travailleurs du terrain.

Nationalisation des chemins de fer

Dans sa politique économique nationaliste, Cardenismo a également nationalisé le réseau ferroviaire. La situation des chemins de fer nationaux était très mauvais, avec une dette qui n'a pas cessé de croître. La dévaluation du poids a également rendu le paiement de plus en plus compliqué.

La réponse de Cárdenas a été d'exproprier la participation des capitalistes étrangers. Au 23 juillet 1937, l'ensemble du réseau était entre les mains de l'État.

Nationalisation de l'industrie pétrolière

Le point le plus important de la politique économique du gouvernement cardinal était, sans aucun doute, la nationalisation de l'industrie pétrolière.

Pendant longtemps, le syndicat qui a regroupé les travailleurs du secteur a exigé le paiement de leurs salaires et avantages sociaux, car les sociétés étrangères responsables leur devaient beaucoup d'argent.

Bien que les tribunaux échouent en faveur des travailleurs, les entreprises ont refusé de se conformer aux phrases. En 1937, le président a choisi de nationaliser toute l'industrie pétrolière.

La réaction des Britanniques et des Américains, des pays dont la plupart des entreprises qui avaient contrôlé le pétrole mexicain, menaçaient le gouvernement avec des blocages et d'autres représailles. Bien que la Seconde Guerre mondiale ait permis aux États-Unis.UU et le Mexique parviendront à un accord, avec la Grande-Bretagne, c'était beaucoup plus compliqué.

Cárdenas, quant à lui, a créé une société d'État pour reprendre l'exploitation des hydrocarbures: Petróleos Mexicanos (PEMEX).

Société

Le cardinalisme a obtenu un grand soutien dans de nombreux secteurs sociaux, en particulier chez les travailleurs de tous les secteurs, tout comme les peuples autochtones. L'église, en revanche, a maintenu beaucoup de bonnes relations, malgré les affrontements pour le contrôle du système éducatif.

Promotion de l'éducation

Murale en l'honneur de Lázaro Cárdenas à Jiquilpan, Michoacán. Source: Jujomx, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Le système éducatif mis en œuvre dans le pays était l'appel socialiste. Dans ses priorités, il était d'améliorer l'éducation des travailleurs et des classes paysannes.

La réforme qui a été réalisée est également destinée à mettre fin à l'influence de l'Église de l'éducation. À long terme, cela devrait être un grand changement social dans un pays aussi catholique que le Mexique.

Le gouvernement de Cárdenas a légiféré pour que l'éducation soit gratuite, laïque et obligatoire jusqu'à 15 ans. Cela s'est traduit par une forte augmentation des taux d'alphabétisation dans les zones rurales.

Une autre mesure qui avait l'intention de changer la société basée sur l'éducation était la distribution de livres dans lesquels la diversité ethnique du pays se reflète. Jusque-là, une attention avait été accordée aux blancs.

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Santé

La santé était d'autres domaines d'intérêt du cardinalisme. Comme dans d'autres aspects, l'intention était d'améliorer l'attention des plus désavantagés, pour lesquels le gouvernement a implanté des programmes spécifiques.

critiques

Tous les secteurs sociaux n'ont pas soutenu le travail du gouvernement. En plus des propriétaires fonciers et des hautes classes, il y a également eu quelques critiques de groupes plus proches idéologiquement au président. La principale plainte était que Cardinal avait trahi l'esprit de la révolution et avait mis en œuvre une politique populiste.

Conséquences

Bien que, comme tous les dirigeants, Cárdenas ait eu leurs partisans et détracteurs, il est généralement reconnu qu'il était le seul président du PNR qui n'a pas été enrichi grâce à son poste.

Monument à l'expropriation du pétrole, construit en l'honneur de Lázaro Cárdenas. Source: Jediknight1970, CC par 2.5, via Wikimedia Commons

Lorsque vous quittez la présidence, le promoteur du cardinalisme a été consacré à la promotion de nouveaux projets et a été nommé ministre de l'éducation et de la santé pendant un certain temps. 

Conséquences de la nationalisation pétrolière

Lorsque le gouvernement mexicain a nationalisé le pétrole, les réactions des pouvoirs avec les entreprises impliquées dans le secteur n'ont pas attendu. La Grande-Bretagne a immédiatement rompu les relations diplomatiques et menacé de bloquer le pays.

Pour sa part, les États-Unis, malgré les premières affirmations, ont préféré. Une fois que le conflit a éclaté, le président américain a préféré avoir le pétrole que le Mexique pourrait fournir avant de défendre les entreprises blessées par la nationalisation.

La décision de Cárdenas a trouvé un grand soutien dans la population du pays. Non seulement les partisans de leur parti se sont joints, mais de nombreux autres secteurs normalement critiques, comme l'Église catholique elle-même.

Réforme agraire

Les mesures de distribution des terres n'ont pas disparu les grands domaines, bien qu'ils aient réduit leur importance. Lorsque le cardinalisme a quitté le pouvoir, certaines des terres expropriées ont été renvoyées à leurs anciens propriétaires.

Les données disponibles montrent que la décision de Cárdenas n'a pas entraîné de réduction de la production. En fait, il a augmenté de 50%, tandis que la consommation de produits nationaux augmentait progressivement.

D'un autre côté, l'engagement envers les Ejidos paysans a permis une amélioration de la qualité de vie dans les zones rurales.

L'aspect négatif était que le plan de Cárdenas de former techniquement les paysans n'ont pas éliminé le retard des zones rurales devant l'urban.

Restructuration du parti gouvernemental

Comme l'a souligné, Lázaro Cárdenas a réorganisé son parti, qui s'est appelé le parti de la révolution mexicaine. Dans cette nouvelle structure, toutes sortes de groupes sociaux avaient une place, comme les agriculteurs, les travailleurs ou les militaires.

Les élections de 1940 ont été remportées par Manuel Ávila Camacho, également du PRM. Cependant, il a préféré mettre fin au cardinalisme et changer le nom en son groupe politique. Le Parti révolutionnaire institutionnel est né de cette manière, qui a gouverné le Mexique pendant plusieurs décennies consécutives.

Manuel Ávila Camacho et Franklin D. Roosevelt (1960)