Histoire et signification du drapeau du Kenya

La Drapeau du Kenya C'est le pavillon national de ce pays d'Afrique de l'Est. Il est composé de trois bandes horizontales de la même taille. Ses couleurs, de haut en bas, sont en noir, rouge et vert. Chaque bande est séparée par un blanc plus petit et dans la partie centrale, le bouclier traditionnel de la ville de Masái en rouge est situé. En dessous, deux lances se croisent.

L'histoire des drapeaux du Kenya a commencé à durer avec les Européens. Les Britanniques ont particulièrement établi des symboles pour identifier le territoire colonial. Ceux-ci sont restés jusqu'à l'indépendance du pays. Avant l'arrivée des Britanniques, les drapeaux étaient rares, bien que des groupes tels que les Arabes odésiens en aient enlevé certains.

Drapeau du Kenya. (Utilisateur: Pumbaa80 [domaine public]).

Depuis l'indépendance en 1963, le Kenya a eu un seul drapeau. Ceci est inspiré par l'indépendance du parti politique africain Union nationale du Kenya.

Les couleurs sont les pan-africains. Le noir représente les habitants du Kenya, bien que rouge comme d'habitude, s'identifie au sang renversé pour obtenir l'indépendance. Le vert, quant à lui, est le symbole du paysage national. Au centre, le bouclier masái et les épées représentent la défense du pays.

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Histoire du drapeau

L'histoire de la population du territoire actuel de Kenie remonte à la préhistoire. L'une des premières ethnies à peupler la région était Bantú, qui est toujours maintenue aujourd'hui. Les premières villes dénoncées dans le territoire s'appelaient Azanie.

Cependant, la proximité avec les Arabes a marqué l'histoire du Kenya. Certaines villes comme Mombasa et Malindi ont établi des relations commerciales avec les Arabes. Les États de Suajilis, qui ont également dominé le Kenya, ont été influencés par les Arabes.

Depuis lors.

Un autre des États qui se sont formés était le sultanato kilwa. Bien que son emplacement se concentre principalement dans la Tanzanie actuelle, elle s'est également étendue dans toute la côte de Suajili, y compris l'actuel Kenya. Sa fondation s'est produite vers le 10e siècle et le pouvoir a été maintenu par un sultan persan.

Arrivée des Portugais

Les premiers Européens à entrer en contact avec la région actuellement occupée par le Kenya étaient les Portugais. Vasco da Gama, un navigateur portugais reconnu, a atteint la côte de Mombasa en 1498.

L'objectif du premier moment des portugais était d'établir des bases navales qui leur permettraient de dominer l'océan Indien, sans établir des colonies. De cette façon, les Portugais ont cherché une voie maritime alternative vers celle utilisée par les Vénitiens.

De plus, le Portugais a conquis Kilwa en 1505. L'ensemble de la structure établie se composait de forts principalement attaqués par des Arabes omanais. La colonisation n'a pas été réalisée dans cette partie mais beaucoup plus au sud, dans l'actuel Mozambique.

Le drapeau impérial portugais était un tissu blanc avec le véritable bouclier du pays, qui s'est constamment adapté selon le monarque en service. La couronne lui a été imposée.

Drapeau de l'empire portugais. (1495). (Guilherme Paula [domaine public]).

Domaine d'Omaní

Le domaine arab a été établi à nouveau dans l'actuel Kenya par la main de l'Omani. En 1698, les omanais ont capturé le principal portugais fort et déjà en 1730 tous les Portugais stationnés sur la côte du Kenya et de la Tanzanie ont été expulsés. Cependant, la capitale du territoire d'Omaní a déjà été créée à Zanzíbar au XIXe siècle.

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Encore une fois, l'intérieur du pays n'était pas occupé, mais les omanais ont été établis sur les côtes. Le commerce de la région a changé, car il était plus important pour celui des esclaves et une relation maritime avec les Britanniques a commencé à établir. Enfin, les Omaníes ne s'opposaient pas à la résistance aux Britanniques pour échanger la région avec des esclaves, ni à leur abolition ultérieure.

À la fin du XIXe siècle, le pouvoir arabe omanais sur le territoire a commencé à décliner. Les Européens ont commencé à étudier l'intérieur du territoire et à occuper presque tout le commerce dans cette région. Le colonial allemand avancé pousse les Britanniques à faire un pas vers la colonisation.

Drapeau utilisé par les mascats des sultanates et Omar

Oman était historiquement divisé entre le sultanat de la mascate, situé sur la côte territoire d'origine dans le golfe Persique et le sultanat d'Oman. Le drapeau du sultanat de la mascate, qui était celui qui a dominé la partie navale, consistait en un tissu rouge. Cela faisait face au drapeau d'Odaní, qui était blanc avec un vrai bouclier dans le canton.

Après la fusion des deux sultanates en 1820, le tissu rouge a prévalu en tant que symbole national.

Mascate Sultanat Flag (1650-1820) et Mascate et Oman Sultanat (1820-1970). (Himasaram via Wikimedia Commons).

Protectorat d'Afrique de l'Est

Les Allemands avaient pris les biens du sultanat du zanzíbar. Compte tenu de cette menace, les Britanniques ont accéléré et ont commencé à étendre leur domination sur la côte de l'océan Indien.

L'Allemagne a finalement cédé aux Britanniques en échange de l'affectation de Tanganica. Cependant, les affrontements ont continué, mais les forces navales du Royaume-Uni ont réussi à s'imposer avec la solidité et à étendre leurs colonies sur cette côte.

La colonisation britannique de l'Afrique de l'Est était en retard mais déterminée. En 1895, le protectorat de l'Afrique de l'Est a été officiellement établi, qui s'est étendu à l'Ouganda actuel. La personne responsable de la réalisation de cette fondation était la British Company of East Africa.

La création de cette nouvelle entité coloniale impliquait la ségrégation des Blancs sur le territoire et l'exploitation de différentes ressources naturelles. Il a également imposé l'utilisation approfondie de terres fertiles pour l'agriculture.

L'expansion britannique s'est également matérialisée grâce au développement de moyens de transport tels que le chemin de fer ougandais. De plus, comme cela était de coutume dans une grande partie des colonies de ce pays, la région a reçu la migration de l'Inde. Les conflits de la lutte pour la terre se sont poursuivis, dirigés par les Masái, dans la partie sud.

Utilisation de l'Union Jack

Les entités coloniales britanniques ont établi différents drapeaux coloniaux. La zone de l'Afrique de l'Est, car elle n'était pas correctement un territoire colonial, ne l'avait pas. Cependant, Union Jack a été le drapeau soulevé tout au long de cette période de protectorat. Les symboles coloniaux n'arrivent qu'après la création de la colonie elle-même en 1920.

Drapeau du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord. (Par drapeau original par Actes of Union 1800SVG Recreation by User: ZSCOUT370 [Domaine public ou domaine public], de Wikimedia Commons).

Colonie kenyane

Le fait que le territoire était un protectorat attribué diverses pouvoirs au gouverneur, laissant même relégué aux colons britanniques de l'endroit. L'objectif de ceux-ci était la création d'une colonie pour le Kenya, ce qui leur accordera plus de pouvoir pour administrer le territoire. Ce fait a finalement été achevé en 1920.

Bien qu'à partir de ce moment, les colons étaient plus importants dans la gestion des questions administratives, les Africains n'avaient aucune possibilité d'accès aux conseils coloniaux jusqu'en 1944.

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Pendant la Première Guerre mondiale, le Kenya est devenu un point stratégique contre les colonies allemandes en Afrique de l'Est. La guerre a généré de nombreuses dépenses pour les Britanniques, qui ont dû apporter des militaires d'Inde.

Les luttes ethniques se sont poursuivies avec différentes identités et modes de lutte. La tribu Kikuyu est devenue l'une des plus remarquables, car ils ont dû faire face aux règles strictes imposées pour l'agriculture, comme l'interdiction de la culture du café.

L'importance stratégique de Keny serait répétée pendant la Seconde Guerre mondiale, mais cette fois devant les colonies de l'Italie fasciste dans la corne de l'Afrique. Le mouvement armé a marqué l'histoire du Kenyan, car elle a poussé les Africains à exacerber leurs identités nationalistes.

Drapeau colonial

La tradition vexylologique coloniale britannique a marqué, tout au long de son histoire, un dénominateur commun pour ses drapeaux coloniaux. Ceux-ci impliquent généralement le jack de l'Union dans le cadre d'un tissu bleu foncé, en plus d'un bouclier ou d'un symbole traditionnel qui différencie la colonie spécifique. C'était aussi le cas du Kenya.

En 1921, un an après la création de la colonie kenyane, la création d'un drapeau colonial pour cette nouvelle unité a été officialisée. Comme d'habitude, il a gardé le Jack Union dans le canton sur un fond bleu foncé. Le symbole qui a distingué le Kenya n'était pas un bouclier, mais simplement la silhouette d'un lion rouge. Cela avait ses pattes avant étirées à gauche.

Traditionnellement, le lion est l'un des symboles de la monarchie britannique. Le drapeau n'a subi aucune modification avant l'indépendance du pays, en 1963.

Drapeau britannique du Kenya. (1921-1963). (Oren Neu Dag [CC BY-SA 3.0 (https: // CreativeCommons.Org / licences / by-sa / 3.0)].

Premiers mouvements d'indépendance

Les Kikuyu ont été la première ethnique qui a établi des mouvements politiques pour faire face au régime colonial. Ce qui, en 1921, était une association de jeunes dirigée par Harry Thuku, il est devenu l'association centrale de Kiyuku pour 1924.

Ce n'est qu'au cours de la Seconde Guerre mondiale que le Kiyuyu a commencé un mouvement politique à l'échelle supérieure. L'un de ses premiers objectifs a été la restitution du terrain par les colons. En 1944, Thuku a fondé l'Union of African Studies of Kenya (KASU), qui est devenue deux ans plus tard l'Union africaine du Kenya (KAU).

Ce mouvement, progressivement, obtenait des représentations dans les institutions coloniales britanniques. Déjà en 1952, les Africains étaient représentés au Conseil législatif, mais avec une proportion bien inférieure à celle correspondante.

Malgré les difficultés internes, la constitution coloniale de 1958 a augmenté la représentation africaine, bien que insuffisamment. Une conférence qui a eu lieu à Londres en 1960 a changé la réalité politique.

Le KAU est devenu le parti politique d'union politique du Kenya (Kanu). Ce mouvement a subi une scission qui a formé l'Union démocratique kenyane (KADU).

Drapeau de l'Union africaine du Kenya

Le mouvement politique de l'Union africaine du Kenya était également doté de ses symboles. Avant de devenir un parti politique, en 1951, l'Union africaine du Kenya a créé son drapeau. Ceci a été conçu par le militant Jomo Kenyatta. Au début, l'insigne était noir et rouge avec le bouclier traditionnel au centre et une flèche.

Par la suite, le drapeau a été modifié pour avoir trois bandes horizontales de taille égale. Les couleurs, de haut en bas, étaient en noir, rouge et vert. Le bouclier a également été maintenu dans la partie centrale, mais maintenant avec une épée croisée et une flèche, en plus des initiales KAU. Bien que ce drapeau puisse être présenté comme un simple tricolore, il comprenait principalement le bouclier traditionnel Masái dans la partie centrale.

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Le drapeau est resté après l'indépendance du pays, bien qu'avec des modifications. Les trois couleurs font partie des couleurs panafricaines, donc le mouvement est resté en ligne avec les autres qui existaient sur le continent.

Flag de l'Union africaine du Kenya et Union nationale du Kenya du Kenya. (MidnightBlueowl via Wikimedia Commons).

Indépendance du Kenya

En 1961, les élections multipartites ont quitté Kanu avec 19 sièges et Kadu avec 11, tandis que 20 étaient entre les mains des minorités européennes, asiatiques et arabes.

L'année suivante, Kanu et Kadu ont formé un gouvernement de coalition qui comprenait leurs deux dirigeants. Une nouvelle constitution coloniale a établi un système parlementaire bicaméral, ainsi que la création d'assemblées régionales pour chacune des sept régions.

L'auto-gouvernement a augmenté et les élections ont été faites pour les nouvelles instances parlementaires. Le 12 décembre 1963, l'indépendance du Kenya a été officiellement déclaré.

Le Royaume-Uni a donné ses pouvoirs coloniaux, ainsi que ceux du protectorat administré par le sultanat de Zanzíbar. Un an plus tard, Kenia a déclaré la République et Jomo Kenyatta était son premier président.

Drapeau actuel du Kenya

Drapeau du Kenya. (Utilisateur: Pumbaa80 [domaine public]).

Le drapeau du Kenya est entré en vigueur le même jour de l'indépendance. Malgré la revendication initiale de Kanu de convertir le drapeau du parti en national, il a reçu des modifications. Le ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles, Thomas Joseph Mboya était l'un de ceux qui ont promu le changement.

Cela s'est traduit par l'ajout de deux petites rayures blanches qui représentaient la paix. De plus, le bouclier était allongé et sa conception a été modifiée pour coïncider avec celle que le peuple Masái a traditionnellement utilisé. Deux lances ont remplacé la flèche et la lance du bouclier d'origine.

Signification du drapeau

Les significations des éléments du drapeau du Kenya sont variées, mais il y a plusieurs coïncidences. La couleur noire est celle qui représente le peuple Keniata en général et la population indigène spécifique. Il est généralement lié à la couleur de la peau de la plupart de ses habitants.

Pour sa part, la couleur rouge représente le sang. En principe, il est généralement associé à du sang renversé pour atteindre l'indépendance du pays. Cependant, il est également courant d'incorporer l'appréciation qui représente le sang de l'humanité entière. De plus, c'est le symbole de la lutte pour la liberté.

Le vert est lié au paysage du pays et à sa richesse naturelle, en plus des terres fertiles. De plus, la couleur blanche a été ajoutée pour représenter la paix, l'unité et l'honnêteté.

Enfin, le bouclier Masái traditionnel a des significations liées à la défense du pays, ainsi qu'au mode de vie traditionnel du Kenya. Les lances se réfèrent à l'organisation de la structure nationale, mais avec le bouclier, ils représentent la capacité du Kenya à maintenir l'intégrité de son territoire et la défense de la liberté.

Les références

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