43 phrases de la légèreté insupportable de l'être (Milan Kundera)

l'insoutenable légèreté de l'être C'est le chef-d'œuvre de Milan Kundera, un écrivain de la République tchèque. Il s'agit du non-sens de la vie du personnage principal, et l'œuvre est très influencée par les concepts de la philosophie de Nietzsche.

L'idée de la douceur s'exprime à travers les relations d'amour et de mariage de ses personnages. Tomás est infidèle, bien qu'il aime Teresa, sa femme. Sabina, amateur de Tomás, est lié à plusieurs hommes engagés. C'est en elle, Sabina, où l'idée de la douceur, de la légèreté est mieux perçue, ne donne pas d'importance aux choses, à la vie et apporte une existence dénuée de sens et amorale.

Ensuite, je laisse le meilleur citations de l'insoutenable légèreté de l'être, dans lequel vous pouvez observer les idées de Milan Kundera sur le retour éternel, le problème existentiel, l'amour, les infidélités, le mariage, le sexe, la beauté, la vie quotidienne, les femmes, entre autres sujets.

-L'idée du retour éternel est mystérieuse et avec sa Nietzsche a laissé les autres philosophes perplexes! Que signifie ce mythe en démence?

-Si chacun des moments de notre vie sera répété à l'infini, nous sommes cloués à l'éternité comme Jésus-Christ à la croix. L'image est terrible. Dans le monde du retour éternel, le poids d'une responsabilité insupportable repose sur chaque geste. C'est la raison pour laquelle Nietzsche a appelé l'idée de l'éternel retour à la charge la plus lourde (das schwerste gewicht). 

-Il a ensuite ressenti un amour inexplicable pour une fille presque inconnue; Cela ressemblait à un enfant que quelqu'un avait placé dans un poisson enduit de poisson et avait été envoyé par Río vers le bas pour le ramasser jusqu'au bord de son lit. 

-L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il devrait vouloir, car il ne vit qu'une vie et n'a aucun moyen de le comparer avec sa vie précédente ou de le modifier dans leur vie ultérieure. 

-Il n'y a aucune possibilité de vérifier lequel des décisions est le meilleur, car il n'y a pas de comparaison. L'homme vit tout au début et sans préparation. Comme si un acteur représentait son travail sans aucun procès. 

-Je voulais être sûr que l'amitié érotique ne deviendrait jamais l'agressivité de l'amour, et c'est pourquoi il a gardé de longues pauses entre les rencontres avec chacun de ses amoureux.

-Vous devez conserver la règle numéro trois. Il est possible de voir une femme plusieurs fois de suite, mais dans ce cas, pas plus de trois fois. Il est également possible de maintenir une relation pendant des années, mais avec la condition qu'entre chaque réunion, ils passent au moins trois semaines.

-Tomás a dit: faire l'amour avec une femme et dormir avec une femme, il y a deux passions non seulement différentes mais presque contradictoires. L'amour ne se manifeste pas dans le désir de dormir avec quelqu'un (ce désir se produit par rapport à une innombrable quantité de femmes), mais dans le désir de dormir avec quelqu'un (ce désir se produit par rapport à une femme célibataire).

-Les rêves ont été répétés comme des variations sur des sujets ou en série télévisée. Ils étaient souvent réitérés, par exemple les rêves de chats qui ont sauté sur son visage et cloué ses ongles. Nous pouvons trouver une explication assez simple à ce sujet: en argot tchèque, le chat est la dénomination d'une belle femme.

-Toutes les langues dérivées du latin forment le mot "compassion" avec le préfixe "com-" et le mot pas-sio qui signifiait à l'origine "souffrir" ce mot se traduit par d'autres langues, par exemple en tchèque, le polonais, l'allemand , à l'allemand, au suédois, à travers un nom composé d'un préfixe du même sens, suivi du mot «sentiment»; en tchèque: sou-CIT; en polonais: wspólczucie; En allemand: mit-gefühl; En suédois: med-kánsla. 

-Dans les langues dérivées du latin, le mot «compassion» signifie: nous ne pouvons pas paraître imperrérritos la souffrance de l'autre; O: Nous participons aux sentiments de celui qui souffre. En un autre mot, dans le Pitié français (dans la pitié anglaise, dans la Pieta italienne, etc.), qui a approximativement le même sens, il montre même une certaine indulgence envers celle qui souffre. Avoir de la Pifié pour une unité féminine signifie que notre situation est meilleure que celle de la femme, que nous avons incliné vers elle, que nous nous réduisons.

- Le pouvoir secret de son étymologie illumine le mot avec une autre lumière et lui donne un sens plus large: avoir de la compassion signifie savoir comment vivre son malheur avec un autre, mais aussi ressentir avec lui tout autre sentiment: joie, angoisse, bonheur, douleur. 

-C'était un groupe de haine ivre. Les villes tchèques étaient ornées de milliers d'affiches peintes à la main, de textes ironiques, d'épigrammes, de poèmes, de dessins animés de Brejnev et de leur armée, que tout le monde riait comme un groupe analphabète. Mais il n'y a pas de fête qui dure éternellement. 

-La conscience que c'était absolument hel. Personne ne l'a forcé à prendre aucune décision. Vous n'avez pas à regarder le mur devant le bâtiment et à vous demander si vous voulez vivre avec. 

-L'amour entre lui et Teresa était beau, mais aussi fatigant: il devait cacher en permanence quelque chose, le déguisant, le prétendre, le réparer, la garder heureuse, la réconforter, démontrant continuellement son amour, étant accusé de sa jalousie, pour sa souffrance , pour ses rêves, se sentir coupable, justifiant et s'excuser.

-Contrairement aux parménides, pour Beethoven, le poids était évidemment quelque chose de positif. "Der Schwer Genfosste Entschluss", une décision de poids, est lié à la voix du destin ("muss sein"); Le poids, le besoin et la valeur sont trois concepts unis en interne: seulement ce qui est nécessaire, a du poids; Seulement ce qui a du poids, vaut. 

-Tout écolier peut faire des expériences pendant le cours de physique et vérifier si une certaine hypothèse scientifique est vraie. Mais l'homme, puisqu'il ne vit qu'une seule vie, n'a jamais la possibilité de vérifier une hypothèse à travers une expérience et c'est pourquoi il ne découvre jamais s'il aurait dû entendre son sentiment ou non. 

-Nous considérons tous que l'amour de notre vie peut être léger, sans poids; Nous croyons que notre amour est quelque chose qui devait être; que sans lui notre vie ne serait pas notre vie. Il nous semble que Sullen Beethoven lui-même, avec ses cheveux terribles, joue pour notre grand amour son "est muss sein!".

-Ce serait stupide pour l'auteur d'essayer de convaincre le lecteur que ses personnages sont vraiment vivants. Ils ne sont pas nés du corps de leurs mères, mais d'une ou deux phrases suggestives ou d'une situation de base. Tomás est né de l'expression "Einmal Isth Keinmal". Teresa est née d'un ventre qui a fait du bruit. 

-Puisque nous savons comment appeler toutes ses parties, le corps est moins mal à l'aise pour l'homme. Maintenant, nous savons aussi que l'âme n'est rien de plus que l'activité de la matière grise du cerveau. La dualité entre le corps et l'âme a été voilée par les termes scientifiques et nous pouvons nous en rire comme un préjugé de la mode. Mais il suffit pour que l'homme tombe amoureux comme un fou et doit entendre en même temps le son de ses tripes. L'unité du corps et de l'âme, cette illusion lyrique de l'ère scientifique, se dissipe soudainement. 

-Sa performance n'est rien de plus qu'un seul geste soudain, avec lequel il découle de sa beauté et de sa jeunesse. Au moment où neuf prétendants se sont agenouillés en cercle autour d'elle, elle s'occupa jalousement de sa nudité. C'est comme si le niveau de honte destiné à exprimer le niveau de valeur que votre corps a. 

-Ce n'est que par hasard que par hasard peut apparaître devant nous comme un message. Ce qui se passe nécessairement, ce qui est attendu, ce qui se répéte chaque jour, c'est muet. Seule le hasard nous dit. Nous essayons de y lire comment les gitans lisent les figures formées par un marc de café au fond de la tasse. 

-Notre vie quotidienne est bombardée par des coïncidences, plus exactement par des rencontres occasionnelles de personnes et d'événements appelés coïncidences.

-L'homme, porté par son sens de la beauté, transforme un événement occasionnel (la musique de Beethoven, une mort à la gare) en un motif qui fait partie de la composition de sa vie. Il lui revient, le répète, le varie, le développe comme compositeur le thème de sa sonate.

-Une fille qui, au lieu de devenir plus grande ", doit servir de la bière avec des ivrognes et des dimanches pour laver leurs frères Dirt bâillement dans les bibliothèques.

-Qu'est-ce que Vertigo? La peur de tomber? Mais pourquoi nous donne aussi des vertiges dans un point de vue fourni d'une clôture sûre? Vertigo est quelque chose de différent de la peur de tomber. Vertigo signifie que la profondeur qui s'ouvre devant nous nous attire, nous séduit, nous réveille en nous le désir de tomber, que nous nous défendons effrayés.

-Femme: Être une femme était pour Sabina A mais n'avait pas choisi. Ce qui n'a pas été choisi par nous ne peut pas le considérer comme un mérite ou comme un échec. Sabina croit que nous devons avoir une relation correcte avec elle mais qu'elle est tombée de la chance. Se rebeller contre le fait de naître une femme semble tout aussi folie pour la fier. 

-Fidelity et trahison: il l'aimait depuis l'enfance jusqu'à ce qu'elle l'accompagne au cimetière et l'aimait même en mémoire. D'où l'idée que la fidélité est la première de toutes les vertus; La fidélité donne l'unité à notre vie qui, sinon, serait fragmentée par des milliers d'impressions passantes comme s'il s'agissait de milliers de brise.

-TRAPILAGE: Depuis l'enfance, le père et l'enseignant nous ont dit que c'est la pire chose qui puisse être imaginée. Mais qu'est-ce que la trahison? La trahison signifie abandonner leurs propres rangs. La trahison signifie s'abandonner et aller à l'inconnu. Sabina ne sait rien de plus beau que d'aller à l'inconnu.

-Manifestations: en Italie ou en France, la chose est simple. Lorsque les parents forcent quelqu'un à aller à l'église, il entre dans le parti (communiste, maoïste, trotskyiste, etc.). Mais Sabina son père l'a d'abord fait aller à l'église et puis, par peur, l'a forcée à s'inscrire dans l'union des jeunes communistes. 

-Vivre dans la vérité: c'est une formule que Kafka utilise dans son journal ou dans une lettre. Franz ne se souvient plus où. Cette formule a attiré son attention. Qu'est-ce qui vit dans la vérité? La définition négative est simple: cela signifie ne pas mentir, ne pas se cacher, ne rien garder secret.

-Un drame vital peut toujours être exprimé par une métaphore référée au poids. Nous disons que le poids des événements tombe sur la personne. La personne soutient ce fardeau ou ne le soutient pas, relève de son poids, gagne ou perd. 

-Quelle est votre arme? Seulement votre fidélité. Il l'a offert depuis le début, dès le premier jour, comme s'il savait qu'il n'avait rien d'autre à lui donner. L'amour entre eux est d'une architecture étrangement asymétrique: elle repose sur la sécurité absolue de sa fidélité en tant que palais mastodontique sur une seule colonne. 

-Les gens, surtout, fuient de leurs peines vers le futur. Ils imaginent, dans le temps, une ligne au-delà duquel leurs pénalités actuelles cesseront d'exister. 

-Ceux qui croient que les régimes communistes en Europe centrale sont exclusivement le produit d'êtres criminels, ils échappent à une question essentielle: ceux qui ont créé ces régimes criminels n'étaient pas les criminels, mais les passionnés, convaincus qu'ils avaient découvert la seule voie qui mène au paradis. 

-Le caractère unique de "I" se cache précisément dans ce qui est inimaginable chez l'homme. Nous ne pouvons imaginer ce qui est la même chose chez tout, le général. L'individu "moi" est ce qui diffère du général, c'est-à-dire ce qui ne peut pas être deviné et calculé à l'avance, qui est nécessaire pour découvrir, révéler, conquérir. 

-Parmi les hommes qui recherchent de nombreuses femmes, nous pouvons facilement distinguer deux catégories. Certains cherchent leur propre rêve chez toutes les femmes, subjectives et toujours les mêmes, sur les femmes. Les secondes sont motivées par le désir de saisir la variété infinie du monde cible de la femme.

-La curieuse disproportion de la femme similaire à une girafe et une cigogne a continué à l'exciter quand il se souvenait d'elle: la coquetterie liée à la maladresse; Le désir sexuel sincère complété par un sourire ironique; La vulgarité conventionnelle de la maison et la non-conventionnalité de son propriétaire. Qu'est-ce que ce sera quand ils feront l'amour? J'ai essayé de l'imaginer mais ce n'était pas facile. Il a passé plusieurs jours sans penser à autre chose. 

-Dans l'univers, il y a une planète où tout le monde naîtra pour la deuxième fois. Ils auront alors une pleine conscience de la vie qu'ils ont menée sur Terre, de toutes les expériences qui y ont acquis. 

-Réprobation et privilège, bonheur et malheur, personne ne se sentait plus concrète dans quelle mesure ces opposables sont interchangeables et dans quelle mesure il n'y a rien de plus qu'une étape d'un pôle d'existence humaine à l'autre. 

-La merde est un problème théologique plus complexe que le mal. Dieu a donné la liberté des hommes et c'est pourquoi nous pouvons supposer qu'après tout, il n'est pas responsable des crimes humains. Mais le seul responsable de la merde est celui qui a créé l'homme.

-Le différend entre ceux qui prétendent que le monde a été créé par Dieu et ceux qui pensent qu'il est apparu seul fait référence à quelque chose qui dépasse les possibilités de notre raison et de notre expérience. Beaucoup plus réel est la différence qui divise ceux qui doutent de l'être qui a été donné à l'homme (pour celui qui était et de la manière) et ceux qui sont inconditionnellement d'accord avec lui.  

-Personne ne sait mieux que les politiciens. Lorsqu'il y a une caméra à proximité, ils courent immédiatement vers l'enfant le plus proche pour le soulever et embrasser sa joue. Le kitsch est l'idéal esthétique de tous les politiciens, tous les partis politiques et tous les mouvements. 

-Tous ont besoin de quelqu'un pour nous regarder. Il serait possible de diviser en quatre catégories, selon le type de look sous lequel nous voulons vivre. 

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