Caractéristiques de Tarahumaras, nourriture, langue, coutumes

Les Tarahumaras ou Rarámuris Ils sont une communauté autochtone basée dans le nord du Mexique. La plupart se concentrent sur les hauts plateaux de la Sierra Madre Occidental, au Mexique, d'autres vivent dans les ravins. Ces peuples autochtones ont réussi à rester relativement sans l'influence de la culture mexicaine jusqu'à récemment, principalement en raison des conditions difficiles des terres qui habitent et de leur peu de disposition à interagir avec les étrangers.

Beaucoup de tarahumaras se déplacent entre les deux climats contrastés de la Sierra Madre. Les Highlands, avec un climat frais, fournissent du bois et de la terre à des moutons, des bovins et des chèvres. Il y a aussi du blé et du riz.

Tarahumara Femmes vendant de l'artisanat à Chihuahua

Le climat tropical des ravins permet la culture des arbres fruitiers et du tabac. Beaucoup de ceux qui vivent dans les Highlands migrent vers les ravins pour échapper aux hivers durs et garder leurs troupeaux en sécurité.

Malgré les pressions externes, les Tarahumaras ont maintenu bon nombre de leurs pratiques culturelles traditionnelles. Au cours du XVIe siècle, les missionnaires chrétiens ont fait en sorte que cette ethnie incorpore plusieurs éléments européens dans leur style de vie.

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Histoire du peuple de Tarahumara

Les ancêtres des Tarahumaras ou de Rarámuris sont probablement arrivés d'Asie, il y a environ vingt mille ans. Cependant, les empreintes humaines les plus anciennes qui ont été trouvées dans la Cordillère (Sierra) sont les célèbres Clovis Sourd. Ces armes ont été utilisées pendant la mégafaune du Pléistocène et datent d'il y a 15 000 ans.

À l'arrivée des conquérants au XVIe siècle, les Tarahumaras ou Rarámuris ont cohabité avec les Guazapares, les Chínipas, les Pimas et les Teoris. Dans ce même siècle, les découvertes du site de cuivre, d'or et d'argent dans la région commencent. Pour l'exploitation de ces mines, les Espagnols ont commencé à utiliser le travail de ces ethnies.

Arrivée des jésuites

Du XVIIe siècle, les missionnaires jésuites ont commencé à arriver. Ceux-ci utilisent également un travail autochtone et construisent de grandes missions, qui ont commencé à attirer des centaines de personnes autochtones établies autour.

Sous la conduite des missionnaires, des étagères ont été établies par des pois, des pommes de terre, des pois chiches, du blé, de la pomme et de la pêche. Ces plantations étaient régies par des Espagnols et, encore une fois, le travail dirigé par les indigènes.

Dans la mesure où les plantations ont grandi, les peuples autour des missions l'ont fait aussi. Toutes ces ethnies avaient leurs différentes langues et caractéristiques culturelles; Cependant, les Espagnols ont commencé à les appeler Tarahumaras. Cette dénomination persiste à ce jour.

Caractéristiques des Tarahumaras

Ville

Deux hommes de Tarahumara, photographiés à Tuaripa, Chihuahua, Mexique

Au début du 21e siècle, la population de Tarahumara était d'environ 70 000. Le territoire habité par cette ethnie indigène est un haut plateau, coupé par des gorges profondes et des ravins.

Colonies dispersées

Les établissements sont dispersés. Généralement, ce sont des groupes de maisons appelées ranchos. Chaque maison a une chambre et est construite en pierre ou en troncs. Il est courant pour eux de se mobiliser avec les stations.

Cultures

Le climat dans ces terres est assez frais, mais les conditions ne conviennent pas particulièrement à l'agriculture. Cependant, les Tarahumaras cultivent du maïs, des haricots, de la citrouille et des pommes de terre. Ceux-ci sont cultivés dans de petits sacs de terrain. Ils ont aussi des chèvres et des bovins.

Ils ont ajouté du blé, des pois chiches, des poivrons, des pommes, des pêches et des plans de prune, entre autres.

Artisanat

Fille de Tarahumara vendant des bracelets dans le ravin de cuivre, dans le nord du Mexique. Source: Tabaa Huth, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Quant à l'artisanat, les principaux sont la céramique, la couverture et la vannerie.

Résistance physique

La caractéristique la plus remarquable des Tarahumaras est peut-être leur capacité à parcourir de grandes distances sans se fatiguer. En fait, ils s'appellent Rarámuri (les pieds légers).

De plus, les Tarahumaras ont une connaissance approfondie du territoire qu'ils occupent. Ils peuvent chasser les animaux rapides, comme les écureuils et les cerfs. Dans le cas des cerfs, ils couraient derrière eux jusqu'à ce que l'animal soit fatigué.

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D'un autre côté, ce sont de bons plongeurs. Pour pêcher, ils ne se sont jetés que dans la rivière et ont attrapé le poisson avec leurs mains.

Tenue

Avant la colonisation des Espagnols, les Tarahumaras ont fabriqué leurs propres vêtements avec les matériaux qu'ils avaient à portée de main. Généralement, ils ont utilisé les fibres des plantes et des peaux d'animaux sauvages.

Puis, au XVIIe siècle, ils ont commencé à tricoter avec de la laine. Plus tard, ils ont commencé à acquérir des tissus de coton en tissu et d'autres textiles importés pour fabriquer leurs vêtements.

Dans les années 1930, la plupart des vêtements de Tarahumara ont été cousus dans Muselina et d'autres tissus fabriqués dans d'autres endroits. Cependant, la couture a été faite par des femmes elles-mêmes.

À l'heure actuelle, de nombreuses femmes de Tarahumara continuent. Les conceptions, avec des fils de broderie commerciaux, mettent l'accent sur les formes de vie: floral, humain et animal. De la même manière, ils comprennent des figures géométriques qui peuvent représenter des entités telles que le soleil et la lune.

Femmes

Tarahumara Femmes traditionnelles. Source: Alejandrolinaresgarcia, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Le costume traditionnel des femmes Tarahumara est un design qui date de l'ère des colonies. Ils utilisent des jupes larges (Sipúchaka), accompagné de chemisiers amples (Mapachaka).

Au début, pour la préparation de la jupe et du chemisier, ils ont utilisé du coton blanc. Ils ont progressivement introduit des couleurs fortes et vives dans la préparation.

Les deux vêtements, le Sipúchaka et la Mapachaka, Ils sont réversibles: ils sont cousus d'une certaine manière afin que les vêtements puissent être tournés et utilisés des deux côtés. Pour le journal, ils utilisent une à cinq jupes. S'il fait froid, ils utilisent plus et s'il fait chaud, ils utilisent moins. En signe d'élégance, les parties peuvent utiliser jusqu'à sept jupes.

Hommes

Vêtements traditionnels de tarahumara masculin. Source: Alejandrolinaresgarcia, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Les hommes utilisent une culotte courte (Wisburka) Et avec un pic en tissu qui se démarque de l'arrière. Ils accompagnent leur Wisburka Avec des plis blancs et des manches larges. La culotte est ajustée avec une bande tissée avec des couleurs frappantes. Les cheveux sont fixés avec une bande blanche ou colorée appelée Koyera.

En ce qui concerne les chaussures, ils portent des sandales de semelles en caoutchouc de pneu et des sangles en cuir (huaraches). Quant aux femmes, dans leurs huaraches, les sangles en cuir sont remplacées par des bandes décoratives.

Traditions et coutumes des Tarahumaras

Marcher et courir pieds nus

Environ 90% de la population vit dans l'État de Chihuahua et occupe un territoire étendu qu'ils voyagent à pied. Cette pratique vient de la croyance que l'esprit des ancêtres est sur terre. Par conséquent, la marche est de contacter les ancêtres.

Précisément, Rarámuri signifie "la ville des pieds rapides ou des pieds légers". Les Indiens de Tarahumara ou de Rarámuris sont reconnus pour leur résistance physique. Certains membres de ce groupe ethnique ont participé aux marathons du Colorado et de Los Angeles et ont gagné en 1993, 1994 et 1997 et 1997.

Dans les compétences dans lesquelles ils n'ont pas gagné, ils se sont terminés par les postes d'honneur. Cela met en évidence le fait qu'ils préfèrent courir pieds nus ou avec leurs sandales traditionnelles qu'avec des chaussures de sport modernes.

Kormine

Tarahumara indigène, Chihuahua, 1910. Source: Bibliothèques de l'Université centrale de SMU, via Wikimedia Commons

Cette ville fonde sa philosophie de vie sur la tradition connue sous le nom de Kórima, qui vient d'une loi ancestrale qui demande que tous les rarámuris aident eux-mêmes.

Cette aide comprend l'acceptation dans le groupe dans le cadre de la famille. Chaque fois que vous travaillez sous les lois de la Kórima, la personne qui donne l'aide est payée avec de la nourriture et des boissons.

Chaque fois qu'une communauté se rassemble pour aider quelqu'un, le travail se termine par la musique et les fêtes joyeuses. À l'heure actuelle, Tarahumaras ou Rarámuris ont appris à vivre avec la société moderne.

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Ils n'ont pris que certains aspects, mais ils conservent leurs croyances, leurs coutumes et leur langue. Dans l'ensemble, il est considéré comme l'un des groupes ethniques mexicains qui a conservé le plus ses caractéristiques culturelles d'origine.

Danser

Parmi les différentes manifestations culturelles des Tarahumaras figurent des danses de cérémonie. Ce sont des danses qui sont célébrées associées à leur calendrier agricole.

Pour eux, la danse est le thème central de leur vie sociale et religieuse. Selon ses croyances, la danse affirme sa terre, permet la communication avec les ancêtres et est une sorte de prière à ses dieux. Dans toutes ses danses, le Batari ou Tesüino (bière de maïs) est présent.

Les raisons de leurs célébrations sont variées: travail coopératif, cérémonies de naissance, mariages, décès et cultures. Tous les membres de la communauté y participent. Généralement, les femmes préparent de la nourriture, tandis que les hommes organisent des danses.

Fêtes catholiques

D'un autre côté, les Tarahumaras exercent des célébrations de la tradition catholique. Il s'agit notamment: The Local Saint, Semaine Sainte, le jour de la Vierge de Guadalupe, les 24 et 25 décembre, le réveillon du Nouvel An, le 6 janvier et la Journée de la Candelaria.

Pendant les cérémonies de guérison, plusieurs rituels sont effectués. Dans certains endroits, des pratiques de durcissement sont réalisées en utilisant de l'eau et des herbes ainsi que les vapeurs libérées par des pierres à incandescence.

Théâtre

De même, le théâtre fait également partie des traditions de Tarahumara. Les performances théâtrales se développent dans le cadre de leurs parties.

Les peintures sur le corps des acteurs abondent, avec lesquelles ils essaient de ressembler à des rayures et des taches de tigres, de cerfs et d'autres animaux qui font partie de l'œuvre.

Cérémonies funéraires

Parmi ses cérémonies funéraires, il y a l'offre de nourriture aux morts. La croyance est que leur défunt en aura besoin lorsqu'ils commencent leur chemin vers le ciel.

Emplois communautaires

Une autre coutume sociale est un travail communautaire. Les tarahumaras sont des groupes très proches les uns avec les autres et sont habitués à la coexistence commune. Pour renforcer ces liens de groupe, ils s'aident à construire leurs maisons en adobe et à préparer le terrain à la plantation.    

Langue de tarahumara

Les points rouges sont les villes et les villes où ils parlent la langue de Tarahumara. Source: Noahedits, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Les membres de ce groupe ethnique parlent El Tarahumara. Il s'agit d'une langue Uto-aztec parlée par environ 70 000 personnes dans l'État mexicain de Chihuahua. Cette langue est liée au Guarijío, qui est parlé dans la même région.

D'un autre côté, seulement environ 1% des locuteurs de cette langue peuvent lire et écrire leur langue. 20% d'entre eux savent lire et écrire en espagnol.

La langue de Tarahumara est utilisée dans les écoles primaires, dans le gouvernement local et les entreprises. De plus, dans certaines programmes d'une station de radio locale, ils utilisent cette langue comme une forme de communication.

Cependant, le terme Tarahumara ou Rarámuris ne représente pas une seule langue ou un dialecte unifié. Bien qu'il soit discuté d'une langue de Tarahumara, il existe différents groupes ethniques avec différents dialectes sous ce terme.  

Dans la Sierra Tarahumara, il y a cinq zones avec des dialectes différents. Dans chacun d'eux, il y a une variante de la langue Tarahumara.

Ouest

Représenté par les variantes situées à l'ouest du ravin d'urique.

Nord

Les langues de Sisoguichi, Narárachi, Carichí, Ocórare, Pasigochi et Norogachi sont parlées.

centre

Représenté par les variantes de la région de Guachochi.

Sommet ou inter Barranca

Représenté par les langues situées entre les ravins de l'urique et des Batopilas.

Sud

Il couvre les variantes utilisées au sud du ravin de Sinforosa et à l'est de la région de Tepehuana.

Peut vous servir: ZOOTROPO: HISTOIRE, comment ça marche, comment faire un fait maisonEn vert la Sierra tarahumara. Source: Antofran, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Situation géographique

Les Indiens de Tarahumara ou de Rarámuris vivent principalement dans la région de la Sierra Tarahumara appartenant à la Sierra Madre occidentale (Chihuahua). Il y a aussi des groupes à Ciudad Juárez, Baja Californie, Coahuila, Durango, Sinaloa, Sonora et Tamaulipas.

Dans la Sierra Tarahumara, ils occupent une extension de près de 600 km du nord au sud et à environ 250 km d'est en ouest. Cette terre a de nombreuses naissances de rivières, de grands et petits courants avec des sauts rapides et d'eau.

Toute cette région est divisée en Altahumara, avec des montagnes et des forêts vivaces; et tarahumara bas, avec des ravins et des vallées qui passent de tempérament à chaud. Les températures varient entre -10 ° C en hiver et jusqu'à 40 ° C en été.   

Religion

Cette culture a principalement accepté le catholicisme. Les Tarahumaras baptisés sont connus comme "Pay Me". Ceux qui rejettent le baptême et maintiennent leurs croyances ancestraux sont appelés "Gentils". Les premiers vivent dans des communautés relativement grandes autour des églises, tandis que les Gentils vivent dans des ranchs dispersés.

Cependant, leur religion est un mélange d'éléments avant l'évangélisation jésuite et les éléments qui ont tiré la religion catholique.

Dieux pré-colombiens

De leurs racines pré-colombiennes, ils adorent deux dieux principaux. L'un d'eux est Onorá ou Onoruame, qu'ils appellent «notre père» et l'associent au soleil. Ils aiment aussi Tamujé Yerá ou Iyerúame («notre mère»), associé à la Lune et à la Vierge Marie.

En général, ils gardent toujours les croyances héritées de leurs ancêtres. Les membres du peuple se réunissent le dimanche dans l'église pour écouter la "prière des Mestrdi".  Presque toujours, ce sermon est officié dans la même langue. Parfois, les prêtres catholiques sont invités à célébrer une messe catholique et à transmettre le sacrement du baptême.

Économie

Tarahumara Girls in the Barrancas Divisadero Place vendant des pierres minérales. Source: Daniel PZV, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Tarahumaras pratique une économie de subsistance. Ils vivent de leurs récoltes, en particulier du maïs et sont également dédiés à l'élevage et aux soins de bétail.

De plus, la chasse, la pêche et la collecte sont ses moyens de subsistance alternatifs. Ils complètent leur économie par la vente d'artisanat aux touristes.

Une partie minoritaire recoure l'emploi salarié dans la scierie ou les centres de population plus proches. La plupart utilisent un système de troc aimère pour l'échange de produits de consommation familiale.

Alimentation

L'un des aliments de base des Tarahumaras est les graines de chia mélangées à de l'eau et une touche de jus de citron vert. Ce mélange se traduit par une boisson énergisante appelée iskiate.

De plus, l'une de ses activités les plus importantes est la culture du maïs. Ceci est consommé sous forme de torridge, tamales, atole ou maïs. Avec cette céréale, ils préparent également une bière appelée Tesüino Cette boisson aux partis communaux.

Ces derniers temps, le régime alimentaire de ce groupe ethnique a changé. Autrefois, son alimentation était équilibrée. Ils ont consommé des fruits et légumes régionaux et chassé les animaux sauvages. Dans le présent, les produits industrialisés de leur alimentation ne garantissent pas qu'ils obtiennent les ingrédients nutritionnels nécessaires.

Les références

1. Rideau peint, pour. P. (2004). Tarahumaras. Mexique: PNUD.
2. Chapela, L. (2006). Fenêtre. Livret culturel: le peuple Rarámuri. Mexique D. F.: CGEIB-SEP
3. Commission nationale pour le développement des peuples autochtones. Gouvernement du Mexique. (2017, 21 août). La musique de la Sierra Tarahumara, la voix qui traverse les montagnes, les plateaux et les ravins. Pris de gob.mx.
4. Coutumes et traditions. (S / F). Coutumes et traditions des Tarahumaras. Tiré des douanes et des éditions.com.
5. Commission nationale pour le développement des peuples autochtones. Gouvernement du Mexique. (2017, 19 avril). Ethnographie des gens de Tarahumara (Rarramuri). Pris de gob.mx.